La toxine botulique dès la vingtaine, c’est possible ?

publié le 30 avril 2024 dans Conseils & Beauté

L’une des missions de Forever Institut est d’ouvrir le dialogue sur des thèmes encore peu abordés, parfois controversés ; par exemple l’utilisation en médecine esthétique de la toxine botulique chez les jeunes adultes.

À Forever, environ 10% de la clientèle qui consulte pour des injections à but esthétique (produits de comblement, Botox, mésothérapie) est âgée de 25 à 30 ans. Il s’agit majoritairement de jeunes femmes qui souhaitent avant tout se sentir plus belles et booster leur confiance en elles.

Nos médecins sont unanimes : commencer les injections de botulique dans la vingtaine peut réellement ralentir le processus de vieillissement de la peau. A cet âge toutefois, le bénéfice principal est d’embellir le visage et d’en sublimer l’expression ; par exemple en ciblant une ride qui donne un air fâché, surpris ou fatigué au visage.

Quelle différence entre la clientèle de moins de 30 ans et la clientèle de plus de 40ans ?

  • Les clients plus jeunes nous consultent avec un désir d’esthétisme qui n’a souvent rien à voir avec le vieillissement
  • Les doses (ou unités) de toxine botulique injectées sont plus faibles en moyenne sur un client plus jeune
  • La différence ne réside pas dans le dosage uniquement : les points d’injection restent spécifiques à chaque  visage et peuvent varier avec l’âge
  • La fréquence  des injections : nos médecins recommandent 2 séances par année pour les plus jeunes, alors que chez les adultes plus âgés on peut faire jusqu’à 3 séances par an
  • En général, nous constatons que les jeunes font du Botox plutôt de manière anecdotique. Souvent il s’agit d’une démarche isolée en relation avec un évènement spécial, comme par exemple un mariage ; alors que plus âgés, leur démarche devient plus régulière.

Existe-il encore un tabou autour du sujet du Botox chez les jeunes adultes ?

Même si la médecine esthétique est sur le chemin de la démocratisation, on ressent encore un tabou au niveau de la société et des médias. Ce tabou est dicté par le fait que la toxine botulique est un médicament et qu’on y associe – à tort – la notion d’engrenage, et donc d’accoutumance.

En réalité, lorsqu’on utilise du Botox chez les jeunes pour corriger des hypertonicités musculaires, il y a un « effet mémoire ». Au bout de quelques séances les muscles auront plutôt tendance à perdre leur tonicité excessive. Le médecin peut alors diminuer la fréquence des séances ou la patiente peut décider d’interrompre les injections sans pour autant que le visage retrouve ses inesthétismes antérieurs.

Enfin, il reste la crainte du « raté ». Pourtant les risques d’effets secondaires sont limités et l’air « figé » que certains peuvent craindre résulte en réalité de l’adéquation à la demande du client. Le Botox « effet naturel » existe bel et bien !

Quelle est la philosophie de nos médecins ?

Nos médecins ont tous une éthique irréprochable qui favorise la confiance mutuelle. Ils savent répondre avec intelligence, intégrité et pondération à toute demande, quel que soit l’âge de la personne, du moment qu’elle est adulte et pleinement consciente du sujet. Enfin, notre philosophie sera toujours guidée par la phrase « looking good, means feeling good, means doing good ».